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Une nouvelle espèce de chat et de renard a été officiellement identifiée en France

    Dans le nord de l’île méditerranéenne de Corse, en France, environ 16 créatures errent furtivement, ressemblant à des chats domestiques plus grands que la moyenne. Récemment, elles sont passées du statut de mythe et de légende à celui d’espèce animale officiellement reconnue, adorablement appelée “chat-renard”.

    De la tête à la queue, ces créatures qui ressemblent à nos chats domestiques bien-aimés mesurent 90 cm et se caractérisent par des oreilles très larges, des moustaches courtes et des canines très développées. De plus, leur fourrure unique rappelle aux scientifiques locaux celle d’un renard, avec un pelage dense et soyeux, des rayures sur les pattes avant, des pattes arrière très foncées et un ventre roux. En outre, la queue du renard-chat est généralement ornée de 2 à 4 anneaux et son extrémité est noire.

    Pierre Bendetti, technicien en chef de l’environnement à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage, a déclaré : “Nous pensons qu’il s’agit d’un renard sauvage :

    “Nous pensons qu’il s’agit d’une espèce naturelle sauvage qui était connue mais non identifiée scientifiquement, car c’est un animal extrêmement discret qui a des habitudes nocturnes”.

    Le collègue de M. Benedetti, Charles-Antone Cecchini, a déclaré :

    Le chat-renard fait partie de notre mythologie de berger. De génération en génération, ils racontaient comment les chats des forêts attaquaient les mamelles de leurs brebis et de leurs chèvres.

    Ce magnifique manteau de fourrure est un répulsif naturel pour les puces, les tiques et les poux.

    Ce magnifique manteau de fourrure est un répulsif naturel pour les puces, les tiques et les poux.

    Les chats-renards ont été repérés sur l’île sous le nom de Ghjattu volpe et se trouvent dans la forêt d’Asco et Cecchini a déclaré qu’ils avaient un habitat éloigné où il y avait “de l’eau et une couverture végétale offrant une protection contre son principal prédateur, l’aigle royal”.

    Benedetti étudie l’espèce rare depuis plus de dix ans et explique que ce n’est qu’après des années à jouer au “chat et à la souris” avec l’espèce que l’on a été attrapé de manière surprenante et inattendue, complètement par accident, dans un poulailler, de tous les endroits , à Olcani de Cap Cours.

    Il a fallu quelques années de plus pour que la recherche démarre officiellement, mais en 2012, ils ont pu déterminer la constitution génétique du chat-renard en utilisant une méthode qui impliquait une essence attrayante pour les chats et un bâton en bois contre lequel les créatures se frotteraient. laissant des traces de leur fourrure !

    M. Benedetti a ajouté :

    En regardant son ADN, on pourrait le distinguer du chat sauvage européen, Felis silvestris silvestris. Il est proche du chat des forêts d’Afrique, Felis silvestris lybica, mais son identité exacte reste à déterminer.

    Il fallut encore quelques années d’essais et d’erreurs avant que les efforts combinés de pièges photographiques avancés et plus tard physiques, les chercheurs ne capturent finalement leur premier “chat-renard” en 2016.

    Aujourd’hui, de nombreux mystères et faits inconnus subsistent autour du chat-renard.

    Benedetti théorise que le chat-renard a peut-être été amené en Corse par des agriculteurs en 6 500 avant JC, en disant: “Si l’hypothèse est vraie, ses origines sont du Moyen-Orient.” Pour l’instant, d’autres petits mystères demeurent, notamment le régime alimentaire et les modes de reproduction du chat-renard, qui n’ont pas encore été étudiés du tout.

    Aujourd'hui, de nombreux mystères et faits inconnus subsistent autour du chat-renard.

    Le chat qui a été humainement capturé n’était pas étranger à Benedetti, une puce d’identification dans le cou de la créature a révélé un mâle familier entre 4 et 6 ans qui avait été attrapé quelques fois auparavant. Ses yeux, un vert et un marron, eh bien un avait été abîmé lors d’une bagarre avec un autre chat-renard mâle. Benedetti et son collègue retirent le collier GPS et le remplacent, afin qu’ils puissent examiner 80 jours de données et que le chat-renard soit relâché en toute sécurité.